Il est né le 28 septembre 1841 à Mouilleron en Pareds (Vendée).
Durant
ses études en médecine, il fonde plusieurs journaux, et est emprisonné
pour avoir appelé à manifester contre Napoléon III.
Il part enseigner en Angleterre et aux USA, puis revient en 1869.
Il est désigné maire du XVIIIe arrondissement de Paris suite à la défaite de 1870.Il le restera jusqu’à la fin de la « commune ».
Il sera élu député d’ extrême gauche en 1876, et attaque fougeusement tous les gouvernements,d’où son surnom de « tigre ».
Notons qu’il participe à 12 duels au pistolet, avec quelques blessures légères!
Battu aux élections de 1893, il retourne au journalisme à l' »aurore » où il défend le capitaine Dreyfus.
Il
revient au sénat en 1902, devient, en mars 1906, ministre de l’
interieur, puis en octobre, président du Conseil (donc chef du
gouvernement).
Il démissionne en 1909.Il garde ses activités de
journaliste engagé et de sénateur jusqu’en novembre 1917 où il
redevient, à 76 ans, président du Conseil.
Autoritaire, il utilise tous les moyens pour gagner la guerre, même parfois peu démocratiques.
Ses visites régulières au front remotivent les troupes ; il y gagne sont surnom de « Père la victoire ».
Après l’armistice, il élabore le traité de Versaille, mais sera tenu responsable des erreurs de ce texte.
Il
démissionne en 1920 et part à l’étranger. Il meurt le 24 novembre 1929 à
Paris et sera enterré dans la plus grande simplicité.